Un contribuable a soulevé une QPC visant l’article 784 A du CGI, arguant que cette disposition méconnaissait les principes constitutionnels d’égalité devant les charges publiques et du respect du droit de propriété. Le juge de l’impôt a refusé de transmettre la QPC à la Cour de cassation.
Le droit existant dispose, via l’article 750 ter du CGI, que les biens meubles et immeubles transmis à l’héritier soient taxés si celui‑ci a eu son domicile fiscal en France pendant 6 ans durant les 10 années précédant la succession, et ce, que les biens précités soient situés en France ou en dehors du territoire national, ce qui, en l’absence d’une convention bilatérale, ouvre le droit à une taxation dont le montant n’est pas plafonné.